Plan du cours
Le plan de ce cours est le suivant. Il consiste en 4 séances de 3 h.
- Dans ce premier cours, après une courte introduction sur le but de l'enseignement, seront abordées les notions d'outil et d'instrument pour l'enseignement. L'enseignant a besoin, pour enseigner, de disposer de certains outils (aide à l'action) et instruments (aide à la perception). Classement de ces artefacts.
- Instruments d’observation de classe en direct. Qu’est-ce qu’observer une classe ? En quoi un tel instrument peut être utile à l’enseignant ? Quelques exemples : L’ancêtre, la grille de Flanders. D’autres instruments. Instruments d’analyse du langage de l’enseignant. Instruments/outils d’aide à la planification.Instruments d’aide à la construction de connaissances.
- Les cours 3 et 4 seront sous la forme de TD. Les étudiants, par groupes de 2 ou 3, devront réaliser, sous eXeLearning, un site web présentant un contenu de cours et des activités relatives à ce dernier.
Voici plus de détails sur ces TD.
- Pour pouvoir travailler pour le TD 1, les étudiants devront avoir réalisé les tâches suivantes:
- télécharger le logiciel eXeLearning du site : http://sourceforge.net/apps/trac/exe/wiki et l'avoir installé. Avoir vérifié rapidement son fonctionnement. Attention, ne pas télécharger la version expérimentale (Nightlies), mais les versions Windows (intaller), Mac OS X (Universal), ou Linux, selon le système d'exploitation de votre machine.
- avoir lu les documents introductifs suivants :
-
- une présentation rapide du logiciel à : http://edutechwiki.unige.ch/fr/EXe
- des diapositives sur le logiciel : http://jil.quillevere.free.fr/CARIF_LR_14112006/crer_avec_exelearning.html
- une page présentant un exemple de chaque type d'activité : http://jil.quillevere.free.fr/CARIF_LR_14112006/les_outils_pdagogiques.html
- Réaliser un scénario dans lequel un outil cognitif du choix des étudiants est utilisé, dans un contexte éducatif ou de formation. Le niveau et le public sont laissés au choix des étudiants.
- Réaliser un site avec eXeLearning présentant des activités, soit permettant de mieux comprendre l'utilisation de l'outil cognitif, soit le présentant tout simplement.
- Note : il est possible de choisir eXeLearning comme outil cognitif, ce qui amènerait les étudiants à en décrire le fonctionnement.
- TD 3 : (matin du 13 octobre 2009)
- Prise de connaissance des documents + vérification du fonctionnement d'eXe Learning sur les ordinateurs des étudiants.
- Elaboration du projet : choix du contenu, du public, et du type d'outil cognitif. Ce dernier peut être soit un outil "externe", soit directement eXe Learning lui-même.
- Travail par binômes.
-
- TD 4 : (après-midi du 13 octobre 2009)
- Prise en mains du logiciel, et revue de ses fonctionnalités. Essai de fonctionnement des différentes fonctionnalités.
- Conception de la structure du site.
- Exposé du projet aux participants.
Les documents suivants sont des grilles de scénarios, respectivement vides et remplies. Traduction de la grille d’élaboration de use case, écrite par Hensgens, Rusman, Spoelstra & van Bruggen (2008), pour le projet LTfLL. Cas fourni par Dessus, Lemaire, Mandin & Zampa (2008).
Des documents conçus par des étudiants pourront également être consultés, en format PDF :
- grille vide (cf. ci-dessous) en PDF
- scénario "procurer un feedback automatique" en PDF (cf. ci-dessous)
- scénario réanimation (formation d'urgentiste) en PDF
- scénario écriture (remédiation CE2-CM2) en PDFs
Cas |
Procurer
un feedback sur les productions textuelles d’étudiants |
Auteur(s): |
Philippe
Dessus, Benoît Lemaire, Sonia Mandin, Emmanuelle Villiot-Leclercq, Virginie
Zampa (UPMF)
{Philippe.Dessus,
Sonia.Mandin}@upmf-grenoble.fr; {Benoit.Lemaire, Emmanuelle.Villiot-Leclercq}@imag.fr;
Virginie.Zampa@gmail.com |
Categorie: |
Délivrer
des feedback sur les textes libres d’étudiants |
Résumé: |
Tout étudiant suivant
un cours doit en comprendre le contenu et ce faisant doit produire des textes
libres (e.g., essays, résumés, notes) qui sont évalués par une tierce
personne. Cette évaluation (i.e., pouvant comprendre une note, des
commentaires et conseils) est importante pour que les étudiants comprennent
la manière dont ils apprennent et progressent, mais demande beaucoup de
ressources à l’enseignant. Les formes d’évaluation assistées par ordinateur
existantes sont pour la plupart centrées sur des aspects de bas niveau (e.g.,
orthographe) ou bien sont des questionnaires à choix multiple qui demandent
seulement une activité de reconnaissance de la part des étudiants. De plus,
ces deux formes impliquent rarement des processus de métacognition, qui sont
cruciaux pour la construction de connaissances tout au long de la vie. Ainsi,
nous visons à développer un service informatique qui pourrait donner aux
étudiants des feedback à volonté, et favoriserait leurs processus
métacognitifs (autorégulation) en permettant aux étudiants de comparer leur
propre évaluation à celle du service. Ce service donnerait des feedbacks les
plus proches possible de ceux donnés par les enseignants humains. |
Situation
problématique: |
Procurer et obtenir des
feedbacks (retours évaluatifs) sur le processus d’apprentissage et la
performance est une étape importante de l’enseignement. Pour les enseignants,
c’est un moyen de guider l’apprentissage de l’élève, de vérifier que le
contenu est bien appris, et d’améliorer leur pratique. Pour les étudiants,
c’est un moyen de comprendre leurs niveaux de travail et de progrès, comment
ils ont réalisé leurs tâches ainsi que de savoir quoi faire ensuite. Par
conséquent, tout feedback doit être conçu et donné avec soin (fréquence,
qualité, contenu, etc.). Détaillons maintenant quelques sources possibles de
problèmes.
Un étudiant d’université passe couramment beaucoup de temps à travailler
sur ordinateur, et est impliqué dans le flux de travail suivant. Dans chaque
cours suivi, son enseignant prépare
un ensemble de documents contenant 1) un cours détaillant les notions principales ;
2) une feuille de questions détaillant les principaux points du cours à
acquérir (connaissances à construire en répondant aux questions, documents
supplémentaires à rechercher pour y répondre). Les étudiants (en tant que
groupe) doivent répondre de manière collaborative à ces questions après avoir
lu le cours, et consulter
diverses autres sources (internet, manuels, ouvrages, articles). Ensuite, ils
écrivent une dissertation (résumé, synthèse) et/ou notent plus informellement
ce qu’ils ont appris ou à apprendre pendant le cours. Ils peuvent également
rechercher divers documents dans la bibliothèque ou internet pour enrichir
leur production. Ensuite cette dernière est envoyée ou postée à l’enseignant
à des fins de relecture ou d’évaluation (bien qu’ils soit à noter que les
textes ont nécessairement subi une forme d’évaluation, électronique, par les
traitements de textes : correction orthographique, parfois syntaxique).
Ensuite l’enseignant lit le travail, l’annote et renvoie le résultat au
groupe ou aux étudiants concerné(s). À un autre niveau, les tuteurs ont la tâche de faciliter le processus
d’enseignement/apprentissage (e.g., en proposant des outils ou des procédures
plus efficaces). L’administrateur a
pour principal but de faire en sorte que les étudiants et enseignants
puissent avoir un accès facilité et une utilisation la plus efficace du
matériel (e.g., ordinateurs, logiciels, réseau). Enfin, le doyen de l’université est principalement responsable de la
qualité globale de l’enseignement et est soucieux du taux de réussite des
étudiants et de la satisfaction générale de tous les protagonistes.
Les problèmes suivants
sont rencontrés. 1) Les enseignants
se plaignent souvent que leurs étudiants font toujours le même type d’erreurs
chaque année. 2) parallèlement, ils se plaignent qu’ils ont chaque année à
reconsidérer leur système d’annotations 3) ils se plaignent également de
passer trop de temps à corriger les copies de leurs étudiants sur des
caractéristiques de bas niveau (orthographe, syntaxe). 4) ce flux de travail
entier prend beaucoup de temps, et ce temps est proportionnel aux nombre
d’étudiants que l’enseignant a (nombre qui peut être très important dans un
contexte d’enseignement à distance), 5) en tant que conséquence de tous ces
points précédents, ce dernier emploie diverses stratégies pour réduire sa
charge cognitive (e.g., rechercher rapidement dans les textes des erreurs
fatales, s’en tenir à sa première impression, ne se focaliser que sur
quelques caractéristiques des textes) ; 6) ensuite, du point de vue des étudiants, ce flux de travail est
aussi coûteux en temps, et ils préféreraient avoir la possibilité d’être
évalués de manière plus continue, afin d’éviter de possibles écueils ;
7) ils se perdent dans les bibliothèques ou sur Internet, rencontrant de
grandes difficultés à trouver les documents appropriés ; 8) Les
relations enseignant-étudiants entre cours sont rares (sollicitation pour
complément d’information, négociation sur les contrôles, feedback plus
adapté, etc.) ;9) comme l’enseignant est l’unique destinataire du
travail des étudiants, ces derniers ne sont pas vraiment engagés dans des
processus d’auto-évaluation collaborative ; 10) le matériel est souvent
sous-utilisé, ce qui est un problème pour les tuteurs, les administrateurs et
le doyen.
Les consequences de ces
points sont les suivantes: les étudiants
1) bénéficient du feedback informatique à un niveau très bas ; 2) prennent
beaucoup de temps à attendre des évaluations de leur enseignant ; 3)
reçoivent des annotations souvent vagues et/ou rares, souvent sans référence
aux erreurs que leurs pairs font ; 4) ne se questionnent pas eux-mêmes
sur leur propre réussite ; 5) utilisent des stratégies rationnelles
(bien que contre-productives à long terme) pour donner leur travail dans les
délais (e.g, plagiat). De leur côté, les enseignants
1) passent beaucoup de temps à évaluer le travail de leurs étudiants du point
de vue de la forme et du contenu ; 2) passent de plus du temps à
attendre les réponses de leurs étudiants à des éventuelles questions
supplémentaires ; 3) sont tentés d’utiliser des QCM (questionnaires à
choix multiple), ce qui cantonne les révisions des étudiants à un trop bas
niveau. Les tuteurs laissent en
général les enseignants et leurs étudiants tenter d’utiliser des logiciels et
du matériel sophistiqué, mais sous-utilisé. Les administrateurs et le doyen font dépenser beaucoup d’argent
en assistance technique et stratégique qui est souvent peu sollicitée par
leurs usagers. Ils sont de plus attentifs aux réclamations des enseignants et
des étudiants à propos, respectivement, de plagiat et d’évaluations non
pertinentes. |
Contexte: |
Cette situation
survient dans de nombreux contextes universitaires. Dans la plupart d’entre
eux les étudiants ont à produire régulièrement des essais intermédiaires ou
terminaux à propos des notions qu’ils ont apprises, et reçoivent un feedback
à leur propos. A cette fin, ils utilisent leur propres ordinateurs portables
connectés à un Intranet qui gère les différentes versions de leurs productions
et permet des interactions collaboratives plus ou moins sophistiquées (e.g., chat, forum, référencement social,
etc.). Plus précisément, les protagonistes sont les suivants :
–
Etudiants,
engagés dans un cursus universitaire. Ils suivent des cours, lisent des notes
de cours de leurs enseignants et des manuels et écrivent régulièrement des
notes à propos de leurs cours, réalisent des travaux pour des contrôles
continus, etc.
–
Les
enseignants, qui gèrent et contrôlent le travail des étudiants et ont une vue
globale de leurs progrès, ils lisent leurs productions écrites et donnent
leur feedback ou leurs annotations.
–
Les
tuteurs, qui aident les enseignants à gérer le flux global d’activités. Ils
gèrent les différents comptes à différents niveaux (droits d’accès, qui
évalue qui, etc.), pour assister les activités pédagogiques ;
–
Les
administrateurs, qui conçoivent et rendent possibles le fonctionnement global
du service. Ils procurent une assistance stratégique et technique, permettant
aux utilisateurs d’avoir des outils efficaces et à jour. Ils gèrent aussis
les liens entre les services techniques et pédagogiques de l’université et
décident (en lien avec les tuteurs et enseignants) quel matériel et logiciels
acheter). |
But
recherché : |
Notre but est de
concevoir et implanter un système qui évalue automatiquement les productions
des étudiants afin de laisser les enseignants se centrer sur des aspects de
plus haut niveau de leur activité (e.g., conception de cours, guidage
individuel des étudiants). Les productions des étudiants sont analysées par
le service et plusieurs types d’indications sont fournis (sur le cours
lui-même, sur les productions des étudiants ou bien sur les prochains textes
à lire). Les enseignants sont impliqués dans le processus en supervisant soigneusement
les différentes phases d’apprentissage.
Buts
généraux:
–
Donner aux
étudiants des textes à lire qui correspondent à leur niveau de compréhension
des textes précédents (pas trop difficiles, pas trop faciles);
–
Permettre
l’autoévaluation des étudiants de leur propre production (essais, résumés,
notes de cours) 1) à la fois à un bas et haut niveau ; 2) en leur
fournissant une vue intégrée des différentes évaluations ; 3) dans un
délai approprié.
–
Permettre
l’autorégulation de l’apprentissage des étudiants en leur permettant de
comparer leur propre jugement sur leurs textes avec celui du service
informatique.
–
Donner aux
étudiants des questions courtes ou des avis leur permettant d’avancer dans
leur compréhension des notions importantes ;
–
Donner aux
enseignants des moyens de superviser le progrès des étudiants.
Buts plus
spécifiques:
- permettre une analyse
a priori des textes de cours (lisibilité, phrases les plus
importantes) ;
- procurer plusieurs
types d’évaluations des textes des étudiants (niveau de cohérence, possible
plan de cours suivi) ;
- croiser les deux
types d’évaluations afin de procurer des feedbacks plus efficaces (e.g.,
lorsqu’une phrase du cours est évaluée comme importante et n’apparaît pas
dans le résumé de l’étudiant).
- fournir aux
enseignants une base de données des erreurs habituelles des étudiants et
leurs annotations correspondantes.
Toutes ces indications
ont pour but d’améliorer à la fois la compréhension des étudiants à propos
des notions enseignants et leur utilisation de stratégies d’écriture. |
Solution(s): |
Notre principal but est de procurer une
evaluation textuelle à un niveau sémantique. A cette fin, nous avons choisi
d’utiliser l’analyse sémantique latente et/ou l’un de ses derives (InfoMpa,
R-LSA) car cette méthode a donné de bons résultats dans des buts voisins des
nôtres: simulation de la comprehension pendant la lecture (Landauer &
Dumais, 1997; Lemaire et al., 2006) ; détection de ruptures de cohérence
(Foltz et al., 1998; Miller, 2004), évaluation de connaissances (Wolfe et
al., 1998); mesures de lisibilité centrées sémantique (Graesser et al.,
2004); evaluation auto-régulée (McNamara & Scott, 1999); analyse des
macro-règles pendant l’activité de résumé (Lemaire et al., 2005).
Ce choix nous paraît meilleur que les possibles
choix suivants: 1) meilleure division du travail entre enseignants et
tuteurs. 2) proposer des QCM afin d’évaluer plus aisément les connaissances
des étudiants; 3) évaluation par les pairs (e.g., par forums interposes), qui
depend fortement de la compétence des étudiants.
|
Conditions
and pré-requis |
Les conditions
suivantes sont à remplir:
–
se procurer
un moyen de calculer les proximités sémantiques entre mots/paragraphes/textes
(LSA) ;
–
avoir un
moyen d’analyser les inférences faites pendant la lecture d’un texte (e.g.,
CI/LSA) ;
–
Une
taxonomie (ou un corpus) de types de feedbacks, questions, et types
d’annotations (Thibaudeau,
2000; Graesser et al., 1992)
–
Un corpus de textes de cours du domaine étudié;
–
un corpus moins spécialisé pour permettre l’analyse de l’usage de la
langue (journaux, romans, nouvelles).
–
Des copies d’étudiants pour calibrer le service. |
Indicateurs
de validation |
évaluations proches
de celles des humains. Les evaluations fournies doivent être aussi proches que possible de
celles que des enseignants auraient pu fournir.
Efficacité: L’utilisation de ce service va améliorer les
résultats des étudiants (comparée à des solutions précédentes ou alternatives).
·
Efficience, facilité d’utilisation
: l’utilisation
de ce service permet aux étudiants d’être évalués aussi souvent qu’ils le
désirent. La fréquence de son utilisation pourra être comparée à celle des
services precedents.
·
Disponibilité des enseignants: Les enseignants deviennent plus
disponibles pour des activités de haut niveau.
·
Acceptation par les étudiants/enseignants: comme ce service est
nouveau, il faut étudier dans quelle mesure il pourra être accepté par ses
utilisateurs potentiels. Des questionnaires d’opinion sur ce dernier pourront
être realisés.
|
Références: |
Graesser, A. C.,
& Person, N. K. (1994). Question asking during tutoring. American Educational Research Journal, 31,
104-137.
Graesser, A. C.,
McNamara, D. S., Louwerse, M., & Cai, Z. (2004). Coh-Metrix: Analysis of
text on cohesion and language. Behavioral
Research Methods, Instruments, and Computers, 36, 193-202.
Landauer, T. K.,
& Dumais, S. T. (1997). A solution to Plato's problem : the Latent
Semantic Analysis theory of acquisition, induction and representation of
knowledge. Psychological Review, 104(2), 211-240.
Lemaire, B.,
Denhière, G., Bellissens, C., & Jhean-Larose, S. (2006). A computational
model for simulating text comprehension. Behavior Research Methods,
Instruments and Computers, 38(4), 628-637.
Lemaire, B., Mandin,
S., Dessus, P., & Denhière, G. (2005). Computational cognitive models of
summarization assessment skills. In B. G. Bara, L. Barsalou & M.
Bucciarelli (Eds.), Proceedings of the 27th Annual Conference of the Cognitive Science Society
(CogSci' 2005) (pp. 1266-1271). Mahwah: Erlbaum.
McNamara, D., &
Scott, J. L. (1999). Training reading strategies. In 21th Annual Meeting
of the Cognitive Science Society (pp. 387-392). Hillsdale: Erlbaum.
Thibaudeau, V.
(2000). 88 clefs pour identifier dans un texte un problème de logique ou
d'expression de la pensée [88 keys to identify logical and thought-related
problems within a text]. Laval (Canada): Université of Laval.
Wolfe, M. B. W.,
Schreiner, M. E., Rehder, B., Laham, D., Foltz, P., Kintsch, W., et al.
(1998). Learning from text: Matching readers and texts by Latent Semantic
Analysis. Discourse Processes, 25(2-3), 309-336. |
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Cours de Ph. Dessus - UE 26 - LSE/UPMF Grenoble