Page du cours de l'U.E. 10a Ingénierie de l’enseignement
Planification et organisation de l’enseignement
Licence 3 de  Sciences de l'éducation
Enseignants :  Philippe Dessus & Benoît Dompnier
LSE, Université Pierre-Mendès-France & IUFM, Grenoble     
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dernière modification le 8/04/2007


Organisation du cours
Plan du cours
Références
Annales
                     

Organisation du cours

Date des Travaux dirigés (La présence des étudiants aux td est obligatoire)
Polycopié des différents TD,
Texte en PDF disponible sur le Bureau virtuel de l'université.

TD 1 – 23  janvier 2007  : rédaction d’objectifs d’enseignement.
TD 2 – 30  janvier : méthodes d’analyse de tâches
TD 3 – 27 février : méthodes de planification de séquences d’enseignement
TD 4 – 20 mars : méthodes d’analyse de l’activité
TD 5 – 17 avril : méthodes d’évaluation d’environnements d’apprentissage (foire aux logiciels)

Plan du cours

Chaque item du plan correspond à une séance de 2 h. Les étudiants sont censés avoir lu par avance l'article de référence correspondant, et noter 1°) Les questions qu'ils se posent ; 2°) Ce qu'ils ont compris 3°) Une question ouverte à laquelle ils pourraient répondre.
Date Thème traité
Articles de référence (à lire absolument avant chaque cours)
Lectures supplémentaires sur Internet
16/1/2007
Présentation générale du cours et bref historique de la recherche sur les technologies éducatives (instructional technology). [Texte en PDF non publié, disponible sur le Bureau Virtuel de l'université]
Peraya, D. (2001). Réalisation d'un dispositif entièrement ou partiellement à distance. Genève : TECFA, cours STAF 17. [Texte en PDF, les 10 1res pages]

Pernin, J.-P. & Lejeune, A. (2004). Nouveaux dispositifs instrumentés et mutations du métier de l'enseignant. Communication à la 7e Biennale de l'éducation et de la formation. [http://www.inrp.fr/Acces/Biennale/7biennale/Contrib/longue/7134.pdf]
6/2
Description et prescription dans l'activité de planification. Dessus, P. (2000). La planification de séquences d'enseignement. Objet de description ou de prescription ? Revue Française de Pédagogie, 133, 101-116. [Texte en PDF] Maulini, O. & E. Vellas (2003). La planification du travail, nouveaux enjeux. L'école Valdôtaine, 61,  [Texte en PDF]
13/2
Quelques soubassements cognitifs à l'activité d'enseignement. Dessus, P. (2005). Quels sont les soubassements cognitifs de l'enseignement ? Les Dossiers des Sciences de l'Éducation, 14, 111-122. [Texte en PDF] Dessus, P. (2003). Des outils cognitifs qui forment notre compréhension : une présentation de la théorie d'Egan. Penser l'Éducation, 13, 71-87. [Texte en PDF]
6/3
Enseigner dans un environnement dynamique Dessus, P., Allègre, E, & Maurice, J.-J. (2005). L'enseignement en tant que supervision d'un environnement dynamique : une analyse de situations-problèmes de mathématiques. L'Année de la Recherche en Sciences de l'Éducation,  149-162. [Texte en PDF ]
El Jaafari, M. (2004). Place du diagnostic dans l'activité de l'enseignant (le cas de l'enseignant de mathématiques de collège). Paris : Univ. Paris-8, Mémoire de maîtrise de Psychologie [Texte en PDF, lire la partie théorique]
13/3
Présentation des modèles d'Instructional Design
Dessus, P. (2006). Quelles idées sur l'enseignement nous révèlent les modèles d'Instructional Design ? Revue Suisse des Sciences de l'Éducation, 28(1),  137-157. [Texte en PDF] [Dias en PDF]
Ryder, M (2006). Instructional Design Models. Site internet visité le 6 janvier 2006.
27/3
Les effets de la planification sur l'activité de l'enseignant en classe Dessus, P. (2002c). Les effets de la planification sur l'activité de l'enseignant en classe. In P. Bressoux (Ed.), Les stratégies de l'enseignant en situation d'interaction. Grenoble : Université Pierre-Mendès-France, Note de synthèse longue École et sciences cognitives, 19-33. [Texte en PDF]
10/3
Quels sont les types de connaissances utilisées par les enseignants ? [Texte en PDF non publié, disponible sur le Bureau Virtuel]
Malo, A.  (2000). Savoirs de formation et savoir d'expérience: un processus de transformation. Education et Francophonie, 28(2).  [Texte en HTML]


Note : L'organisation générale de l'UE 10 a et b peut être lue dans :
Dessus, P., & de Vries, E. (2004). Do students apply constructivist principles in designing Computer-Supported Learning Environments? In P. Gerjets, P. A. Kirschner, J. Elen, & R. Joiner (Eds.), Instructional design for effective and enjoyable computer- supported learning. Proc. first joint meeting of the EARLI SIGs Instructional Design and Learning and Instruction with Computers (pp. 73-84). Tübingen : Knowledge Media Research Center, 7-9 juillet. [Texte en PDF]

Références

De base


Crahay, M. (1999). Psychologie de l’éducation. Paris : PUF, coll. Quadrige.

Gentaz, E. & Dessus, P. (2004). Comprendre les apprentissages. Paris : Dunod.

Pensée des enseignants

Durand, M. (1996). L'enseignement en milieu scolaire. Paris : P.U.F.
Gauthier, C. (1997)(Ed.). Pour une théorie de la pédagogie. Bruxelles : De Boeck.
Tochon, F. V. (1993). L’enseignant expert. Paris : Nathan, coll. Pédagogie.

Technologies éducatives

Bruillard, E. (1997). Les machines à enseigner. Paris : Hermès.
Legros, D., Crinon, J. (2002). Psychologie des apprentissages et multimédia. Paris: Colin.

Crossley, K. & Green, L. (1990). Le design des didacticiels. Paris : A.C.L./O.T.E.

Marquet, P. (2004). Informatique et enseignement, progrès ou évolution ? Liège : Mardaga.

Bases d'articles et revues en ligne

Edutice (Base d'articles sur les technologies éucatives)  disponible à
http://archive-edutice.ccsd.cnrs.fr/
Links (Base de 500 liens dans le domaine des TICE et de l'éducation)
disponible à http://del.icio.us/pdessus/weblio
STICEF (Sciences et Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Éducation et la Formation), disponible à
http://sticef.org

Annales. Extraits des sujets d'examen

2000 (2e session)

1°)  Expliquez la nécessité de recourir à une méthode de conception de didacticiels, avant leur programmation. Vous pouvez vous appuyer sur les différentes méthodes vues en TD. (10 points)
2°)a)  À quoi sert le diagramme de circulation dans la méthode de Crossley et Green ? (5 points)
2°)b)  Définition du média selon Kozma (1991). (5 points).

2001 (1re session)

1°) Concevez les principales fonctionnalités d’un logiciel de formation à la planification de séquences d’enseignement (20 points).
a)       Décrivez-le en une dizaine de lignes,
b)      Concevez sa table de responsabilités (Crossley & Green).

2002 (1re session)


1°)       Présentez les grandes lignes de la méthode de Crossley et Green.
2°)      À quel modèle de planification vu en cours cette méthode est-elle la plus compatible ? Justifiez et soulignez d’éventuelles différences.

2003 (2e session)

Décrivez une méthode d’analyse des tâches et une méthode d’analyse de l’activité dans un contexte scolaire (points 10 et 11 du tableau). Ensuite, en vous fondant notamment sur le caractère dynamique des situations d’enseignement, vous compléterez le point 13 du tableau, en formulant trois nouvelles questions.

ACTIVITES

10 – Orientation de la tâche : A quel type de tâche les apprenants sont-ils confrontés ?

Les tâches sont-elles académiques, liées à des points précis de la théorie ?

Des exercices de compréhension ou d’application et des recherches bibliographiques peuvent être appropriées.

Les tâches demandent-elles de maîtriser des compétences liées à plusieurs domaines ou en lien avec une pratique définie ?

Les activités d’apprentissage seront proches de la réalité du terrain et du contexte d’exécution.

11 – Activité de l’apprenant : Quel type d’activité vais-je proposer aux apprenants ?

Les apprenants devront-ils consulter une grande quantité d’informations ?

L’environnement permettra d’accéder aux contenus de cours et d’y naviguer.

Les apprenants auront-ils à créer, élaborer ou à organiser eux-mêmes certains contenus ?

Le scénario prévoira les modalités d’élaboration des connaissances avec les outils appropriés.

12 – Apprentissage collaboratif

Est-ce que je veux promouvoir l’interaction entre les apprenants ? Est-ce que les apprenants travailleront à certains moments en collaboration ? Les objectifs peuvent-ils être atteints par l’apprentissage collaboratif ?

L’enseignant proposera des activités collaboratives avec des outils appropriés et un planning précis. Une formation préalable à la collaboration est souvent nécessaire.

ACTIVITES

13 – Evaluation des apprentissages : Quelles stratégies seront mises en œuvre pour évaluer les processus et produits d’apprentissage ?

Est-ce que je contrôlerai moi-même l’ensemble des stratégies d’évaluation ?

L’évaluation sera basée sur des examens oraux ou écrits.

L’apprenant pourrait-il être engagé activement dans l’évaluation de son propre processus d’apprentissage ?

Le scénario prévoira du temps pour des discussions, organisera l’auto- ou l’allo-évaluation, les apprenants pourront aider à choisir les critères ou outils d’évaluation, etc.

Tab. tiré de Brassard, C., & Daele, A. (2003). Un outil réflexif pour concevoir un scénario pédagogique intégrant les TIC (pp. 437-444). In C. Desmoulins, P. Marquet, & D. Bouhineau (Eds.), EIAH 2003. Paris : INRP.

2005 (1re session) (les O en début de ligne sont des cases à cocher)

Question 1 –         Le modèle d’Instructional Design de Gagné… (une réponse possible, 1 point).

O      a des racines béhavioristes et son auteur ne l’a jamais adapté à d’autres courants théoriques.
O    a des racines béhavioristes et son auteur l’a adapté au courant cognitiviste.
O    a des racines constructivistes et son auteur a inspiré Crossley et Green dans l’élaboration de leur modèle.
O    a des racines constructivistes et son auteur ne l’a jamais adapté à d’autres courants théoriques.
O    a des racines cognitivistes et son auteur l’a adapté au courant constructiviste.

Question 2 –         Jonassen, dans son modèle d’Instructional Design, distingue les problèmes d’apprentissage mal définis des problèmes bien définis… (une réponse possible, 1 point).

O    mais leur attribue des méthodes de conception de l’enseignement semblables.
O    pour montrer combien l’apprentissage est complexe, et l’enseignement une question d’application de méthodes.
O    et aux premiers correspondent une méthode cognitiviste et aux seconds une méthode constructiviste.
O    pour montrer que son modèle est béhavioriste.
O    et aux premiers correspondent une méthode constructiviste et aux seconds une méthode cognitiviste.

Question 3 –         Dans un modèle d’Instructional Design constructiviste… (une réponse possible, 1 point).

O    l’apprentissage est considéré dans des contextes signifiants mais le contenu n’importe peu.
O    l’apprentissage est considéré dans des contextes signifiants et l’expertise à son propos dépend du contenu.
O    l’apprentissage est considéré comme relativement indépendant du contexte et la planification est développementale, réflexive et collaborative.
O    l’apprentissage est considéré comme relativement indépendant du contexte et la performance des élèves est fondamentale.
O    l’apprentissage est considéré dans des contextes signifiants et le comportement de l’élève doit être détaillé

Question 4 –         La connaissance pédagogique du contenu, pour les enseignants, est un ensemble de connaissances… (une réponse possible, 1 point).

O    intégrant celles de la discipline enseignée et celles à propos de la manière de l’enseigner.
O    spécifiques aux novices.
O    qui leur permet de sortir de routines toutes faites.
O    sous la forme de recettes à la fois pédagogiques et liées au contenu.
O    comprenant tout ce qu’un bon enseignant doit savoir pour enseigner.

Question 5 –         Les cartes de concepts… (une réponse possible, 1 point).

O    sont une reproduction exacte, sur le papier, de l’organisation des connaissances de l’enseignant.
O    sont des cartes mentales impossibles à transcrire sur le papier.
O    sont un outil de planification utilisé quotidiennement par les enseignants.
O    sont un outil permettant de mettre au jour des associations entre éléments de connaissances de l’enseignant.
O    ne peuvent être utilisées par les enseignants pour planifier.

Question 6 –         Les bases de connaissances pour l’enseignement sont une tentative… (une réponse possible, 1 point).

O    de réaliser un système expert simulant des décisions d’enseignement, notamment pour les conseils de classe.
O    de rassembler différentes catégories de connaissances de et pour l’enseignement.
O    de rassembler des connaissances à propos des disciplines enseignées.
O    de formaliser sous la forme de cartes de concepts les connaissances de ou pour l’enseignement.
O    de modéliser les connaissances pédagogiques du contenu de ou pour l’enseignement.

Question 7 –         Les tâches prescrites à l’élève correspondent à ce que l’élève… (une réponse possible, 1 point).

O    est en train de faire dans son activité d’apprentissage.
O    doit savoir dans son activité d’apprentissage.
O    devrait savoir à la fin de son activité d’apprentissage.
O    est en train de faire sans l’accord de l’enseignant dans son activité d’apprentissage.
O    doit faire dans son activité d’apprentissage.

Question 8 –         La démarche de rétro-ingénierie… (une réponse possible, 1 point).

O    fait un usage descriptif de méthodes d’origine prescriptive.
O    fait un usage prescriptif de méthodes d’origine descriptive.
O    fait un usage descriptif de méthodes d’origine descriptive.
O    fait un usage prescriptif de méthodes d’origine prescriptive.
O    ne correspond à aucune des quatre définitions précédentes.

Question 9 –         La recherche sur le multi-média s’est développée… (une réponse possible, 1 point).

O    il y a une dizaine d’année, avec la mise en place d’Internet.
O    il y a une centaine d’années, avec les premiers cours à distance.
O    il y a une quarantaine d’années, avec la popularisation du matériel audio-visuel (télévision).
O    très récemment, avec les premiers cours de langue en synthèse vocale.
O    il y a une cinquantaine d’années, avec les premiers cours de formation militaire.

Question 10 –     Le fait de superviser un environnement dynamique… (une réponse possible, 1 point).

O    impose d’avoir un modèle mental de l’état présent et futur de cet environnement.
O    n’est pas plus difficile que de superviser un environnement statique.
O    impose des planifications continues.
O    impose de savoir précisément comment vont évoluer toutes les variables cachées de cet environnement.
O    impose d’avoir un modèle mental de l’état passé de cet environnement.

Question 11 –     La théorie de l’activité… (une réponse possible, 1 point)

O    est une théorie d’origine socio-constructiviste qui a été transposée en méthode d’Instructional Design.
O    est une théorie d’origine béhavioriste transposée en méthode d’explicitation des connaissances.
O    est une théorie d’origine cognitiviste qui n’a jamais été utilisée dans le domaine de l’Instructional Design.
O    est une théorie d’origine socio-constructiviste qui pose qu’un enseignant travaille individuellement.
O    est une théorie d’origine cognitiviste qui pose qu’un enseignant travaille dans une communauté.

Question 12 –     Un outil cognitif… (une réponse possible, 1 point).

O    est nécessairement immatériel, il rationalise et facilite des activités spécifiques.
O    est nécessairement matériel, il rationalise et facilite n’importe quelle activité.
O    est nécessairement immatériel, il rationalise et facilite des activités spécifiques.
O    est matériel ou immatériel, il rationalise et facilite des activités cognitives spécifiques.
O    est matériel ou immatériel, il rationalise et facilite n’importe quelle activité.

Question 13 –          Les routines… (une réponse possible, un point).

O    sont des automatismes qui rendent le travail de l’enseignant ennuyeux.
O    sont des automatismes acquis par l’enseignant au cours de son expérience et dont il devrait se débarrasser.
O    sont des automatismes acquis par l’enseignant au cours de son expérience et qui facilitent son travail.
O    sont des procédures de résolution de problèmes complexes que l’enseignant utilise parfois.
O    sont des procédures de résolution de problèmes complexes que l’enseignant s’est forgées tout au long de son expérience et qu’il utilise quotidiennement.

Question 14 –     La métaphore de l’enseignant réfléchi de Schön montre un enseignant capable… (une réponse possible, 1 point).

O    de planifier en commençant par les objectifs.
O    de réflexion-sur-l’action, c’est-à-dire de réfléchir à son action dans un environnement dynamique.
O    d’identifier un problème, sans qu’il soit capable de le résoudre dans l’action.
O    de planifier en finissant par les objectifs.
O    de réflexion-en-action, c’est-à-dire de réfléchir à son action en l’accomplissant.

Question 15 –     Un environnement dynamique (deux réponses possibles, 2 points)…

O    est un système complexe dont les variables n’évoluent que très peu.
O    est un système complexe dont les variables évoluent lorsque son opérateur est absent.
O    est un système statique dont les variables évoluent en permanence.
O    est un système statique dont les variables évoluent lorsque son opérateur n’agit pas sur lui.
O    est un système statique dont les variables sont difficilement accessibles.
O    est un système complexe dont les variables évoluent lorsque son opérateur n’agit pas sur lui.

Question 16 –     Doyle (1986) a listé des caractéristiques d’un environnement scolaire similaires à celles d’un environnement dynamique (deux réponses possibles, 2 points) :

O    Imprécision
O    Simultanéité
O    Authenticité
O    Irréversibilité
O    Multidimensionnalité
O    Intemporalité
O    Indexicalité

Question 17 –     Selon Petraglia (1998), le problème principal des environnements informatiques constructivistes est qu’il n’est pas certain que leurs utilisateurs trouveront que les activités qu’il propose sont (une réponse possible, 1 point) :

O    Intéressantes
O    Transférables
O    Faciles
O    Authentiques
O    Motivantes

Question 18 –     Le courant de recherche sur les effets des médias oppose deux thèses (une réponse possible, 1 point).

O    L’une supposant que les médias ne peuvent avoir d’effets sur l’apprentissage, l’autre reconnaissant la difficulté d’en construire et encourageant à continuer à travailler pour concevoir des médias qui auront un tel effet.
O    L’une supposant que les médias ont des effets notables sur l’apprentissage, mais plus difficilement sur l’enseignement, l’autre posant qu’on n’arrivera jamais à construire des médias ayant un effet sur l’apprentissage.
O    L’une supposant que les ordinateurs (et seuls ces médias) ont des effets importants sur l’apprentissage, l’autre que même les ordinateurs les plus sophistiqu n’arriveront jamais à avoir un effet sur l’apprentissage.
O    L’une supposant que le multimédia a des effets sur l’apprentissage, l’autre supposant que seul le multimédia constructiviste a de tels effets.
O    L’une supposant que le multimédia a des effets sur l’apprentissage, l’autre supposant que seuls des systèmes intégrant encore plus l’apprenant, comme la réalité virtuelle, en auront.

Question 19 –     Tyler a conçu l’une des premières méthodes de conception de curriculum. La voici tout d’abord dans le désordre : 1. Organiser les activités d’apprentissage. 2. Formuler des objectifs d’apprentissage. 3. Spécifier les procédures d’évaluation. 4. Sélectionner les activités d’apprentissage. Quel est l’ordre réel de cette méthode ? (une réponse possible, 1 point)

O    2, 1, 4, 3
O    2, 4, 1, 3
O    2, 4, 3, 1
O    2, 1, 3, 4
O    2, 3, 3, 1

Question 20 –     La méthode de Crossley et Green peut être qualifiée de constructiviste car, dans les environnements conçus avec elle… (une réponse possible, 1 point) :

O    l’élève est censé faire ce qu’il veut, quand il le veut, comme il le veut.
O    l’élève est guidé par le logiciel et non par l’enseignant.
O    l’élève comprend des concepts par leur fréquentation plutôt qu’il mémorise des faits.
O    l’élève n’est pas responsable de ses erreurs, mais il est important qu’il en fasse.
O    l’élève navigue d’écrans-clés en écrans-clés pour trouver la solution au problème posé.

Question 21 –     Tochon a écrit en 1993 qu’enseigner, c’était faire de « l’improvisation bien planifiée ». Cela signifie (une réponse possible, 1 point) :

O    qu’il n’est pas utile que l’enseignant prépare sa classe, puisqu’il ne peut tout prévoir.
O    qu’une planification n’est pas aussi utile que l’improvisation, qui est nécessaire pour s’adapter aux situations de classe.
O    que l’enseignant doit bien préparer sa classe, mais tenir compte le moins possible de cette préparation devant ses élèves, en improvisant.
O    que la planification, si elle est nécessaire, n’est rien sans la capacité de l’enseignant à réagir aux imprévus dans son interaction avec ses élèves.
O    qu’une bonne planification permet d’éviter d’improviser devant ses élèves.

Question 22 –     Il y a plusieurs manières d’évaluer les effets de la planification sur l’activité de l’enseignant. Cochez celle qui ne peut le permettre (une réponse possible, 1 point).

O    Comparer des enseignants ayant planifié une séance à d’autres ne pouvant matériellement planifier.
O    Comparer, chez un enseignant, sa verbalisation de planification à sa verbalisation postenseignement.
O    Comparer des planifications d’enseignants novices à celles d’experts.
O    Déterminer, chez un enseignant, le décalage entre ce qui a été planifié et ce qui a été réalisé.
O    Déterminer, chez un enseignant, ce qui aurait pu se produire s’il avait bien planifié son enseignement.

Question 23 –     Les modèles de planification que l’on trouve dans la littérature ont été conçus avec une intention particulière (descriptive ou prescriptive). Cette intention (une réponse possible, 1 point)…

O    implique qu’il faut les utiliser avec l’autre intention avec précaution.
O    implique qu’on ne peut les utiliser avec l’autre intention.
O    implique qu’il est difficile de les utiliser en pratique.
O    n’implique pas de précaution particulière dans l’utilisation de ces modèles.
O    implique qu’il faut modifier profondément le modèle pour l’utiliser avec l’autre intention.

Question 24 –     L’activité de planification ne peut servir à la fonction qui suit (une réponse possible, 1 point).

O    Apprendre le contenu à enseigner.
O    Préparer ou acquérir le matériel à enseigner.
O    Prendre des décisions sur le contenu, la durée, l’ordonnancement du matériel à enseigner.
O    Améliorer et faciliter le processus d’évaluation.
O    Favoriser la discipline au sein de la classe.

 

Question 25 –     Voici une planification de séance en éducation civique dans le désordre. Trouver, pour chacune des quatre lignes, si l’enseignant a fait référence : à un objectif (O), à un moyen (M), à une mise en œuvre (OE), à une évaluation (E), et cochez l’item correspondant ci-après à l’ordre de vos réponses (une bonne réponse, 1 point)

Planification : Séance de mise à plat des questions des élèves

1. Ce travail va consister en la réalisation d’un document.
2. On évoque ce qui est connu à propos des élections. On rappelle ce qui a été fait. Est-ce qu’ils entendu parler de la date du 11 mars ? Qu’est-ce que ça leur évoque ?
3. Ce document devra contenir au minimum : une partie sur les élections, des éléments sur la commune (quelques personnes clé…), le rôle du maire, les différents types d’élections (municipales, cantonales, présidentielles…)
4. On fait une fiche qu’on remplit et qu’on retrouve à la fin du type : Ce que je crois savoir (au début de l’enquête) / ce que je sais (à la fin de l’enquête). 

O    1. O ; 2. M ; 3. E ; 4. OE
O    1. E ; 2. OE ; 3. O ; 4. M
O    1. M ; 2 OE ; 3 O ; 4 E
O    1. M ; 2.O ; 3. E ; 4. OE
O    1. O ; 2. E ; 3. M ; 4 OE

Question 26 –     Un enseignant rationnel… (une réponse possible, 1 point).

O    pense qu’il peut décider de la meilleure action possible et qu’aucune difficulté de l’élève n’est prévisible.
O    pense qu’il peut décider de la meilleure action possible et qu’elle conviendra à ses élèves.
O    pense que les situations sont tellement dépendantes du contexte qu’il doit décider de ses actions au fur et à mesure.
O    pense que les comportements de ses élèves sont totalement prévisibles.
O    pense qu’aucune action n’est totalement satisfaisante et qu’il lui faudra choisir la moins mauvaise.

Question 27 –     Les termes ci-dessous sont autant de types de décisions auxquelles l’enseignant a à mettre en œuvre. Ordonnez-les de la plus lâche à la plus contraignante par rapport à son action future, et cochez l’item correspondant à votre réponse (une réponse possible, 1 point).

1. Planification
2. Possibilité
3. Programmation
4. Prévision
5. Chance

O    5 ; 2 ; 4 ; 1 ; 3
O    5 ; 2 ; 4 ; 3 ; 1
O    5 ; 2 ; 1 ; 4 ; 3
O    5 ; 4 ; 2 ; 3 ; 1
O    5 ; 4 ; 2 ; 1 ; 3

Question 28 –     Les modèles béhavioristes de l’Instructional Design… (une réponse possible, 1 point).

O    sont fondés sur l’analyse du cheminement de l’élève et la maîtrise progressive de domaines complexes.
O    sont fondés sur des encouragements en cas de bonnes réponses mais ne vérifient pas l’atteinte d’un niveau de maîtrise donné.
O    sont fondés sur une analyse des pré-requis et permettent la résolution de problèmes complexes.
O    sont fondés sur les encouragements en cas de bonnes réponses et visent l’automatisation de sous-habiletés.
O    sont fondés sur l’analyse du cheminement de l’élève et visent l’automatisation de sous-habiletés.


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